87 ans, c’est un bel âge pour mourir. Je serais même tentée de dire qu’étant donné le nombre de faire-part de naissance que je m’apprête à recevoir dans les mois à venir, je ne devrais pas m’étonner de la perpétuation du cycle de la vie. Mais il n’empêche que samedi dernier, lorsque j’ai appris le décès de Tomi Ungerer, la nostalgie m’a gagnée.
C’est ce même sentiment qui, quelques années auparavant, m’avait envahie quand il me fut annoncé