Bien avant de devenir maîtresse, j’avais déjà une sorte d’horloge interne qui pouvait m’indiquer sans calendrier quel jour on était. Je me souviens encore très bien qu’au collège, à peine le réveil éteint, je savais quel jour on était. Car à chaque jour de la semaine, sa sensation. Imperceptible, inexplicable et insaisissable, mais la saveur était bien là. Et le calendrier ne m’a jamais donné tort.
Bien évidemment, depuis que j’enseigne, cette sensation n’a fait que s’aggraver (ou s’accroître – je ne pense pas qu’il s’agisse là d’une grave maladie). Quel que soit le moment de la journée, impossible d’ignorer quel jour on est, tellement les semaines défilent invariablement au même rythme.
Pour cette année, je craignais une sensation de décalage horaire pour le mercredi. Ici, le mercredi n’est pas