Certaines photos de cet article ont été prises par P., que je remercie pour les droits d’auteur cédés gratuitement 😉

La saison 2017 des week-ends touristiques a repris il y a quelques jours ! C’est la plus ancienne ville d’Allemagne qui a ouvert le bal : Trier (ou Trèves en Français).
Comme bien souvent, ce week-end a été l’occasion de retrouver des collègues du Programme Élysée Prim : P. (qui a voyagé à Munich avec moi et m’a rendu visite à Kassel en décembre dernier), et L., une collègue francilienne affectée à Trier cette année. Comme toujours, le temps est passé trop vite, mais comme à chaque fois, nous l’avons bien rentabilisé.

L’aventure a commencé pour moi dès le voyage en train : la Deutsche Bahn m’a fait rater une correspondance à Koblenz (Coblence), ce qui m’a finalement permis d’employer l’heure d’attente du train suivant à une petite balade dans la ville. Je n’en ai pas vu grand-chose, mais chaque découverte de nouvelle ville est l’occasion de s’attarder sur quelques détails amusants. Pour Koblenz, je retiendrai une boulangerie visiblement chic, décorée aux couleurs parisiennes.

Quelques heures plus tard, une autre escale, cette fois-ci prévue, m’attendait : le grand duché du Luxembourg. J’avoue qu’une halte à cette destination avait un intérêt davantage ludique que touristique, mais j’y ai tout de même vécu une heure de dépaysement (je ne suis plus habituée à entendre les commerçants parler Français, et je n’avais jamais eu l’occasion d’être en contact avec cette étrange langue qu’est le Luxembourgeois) – dépaysement tout de même relatif (retomber sur du Français, et continuer à payer en euros, voilà qui ferait presque oublier le changement de pays).

Finalement, mon trajet d’écolière buissonnière a pris fin à la gare de Trier Süd, où j’ai retrouvé mes deux collègues.

Le lendemain, nous avons longé une partie de la Moselle, et la pluie nous a permis d’être seules lors de notre promenade.
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Nous avons ensuite gagné le centre-ville de Trier, et avons découvert la fameuse Porta Nigra, un édifice romain datant du IIIè siècle devenu le monument emblématique de la ville.

À l’heure du déjeuner, et comme il est désormais de coutume lorsque nous nous retrouvons avec P., nous nous sommes rendues dans un restaurant japonais. Cette fois-ci, nous avons innové dans notre coutume : nous avons découvert le système de commande par tablette, très pratique – et très amusant !
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La visite touristique du centre-ville a ensuite repris l’après-midi, toujours sous la pluie, mais toujours avec autant de jolies couleurs. Nous avons passé un long moment à la Domfarrei Sankt Petrus (Cathédrale Saint-Pierre), puis à la Liebenfrauenkirche (Église Notre-Dame), deux églises mitoyennes de styles complètement différents : la première est de style plutôt baroque, la seconde, gothique. Chez Saint-Pierre, il est possible d’observer un vêtement que Jésus aurait porté – une véritable attraction touristique dans la Cathédrale. Nous n’avons pas fait la queue pour aller contempler l’habit en question, en revanche, j’ai allumé deux bougies pour faire réaliser un de mes voeux (non pas que je prie beaucoup, mais la bougie étant à 50 cents, et n’ayant qu’une pièce de 1 euro à disposition… je me voyais mal récupérer 50 cents dans le panier des dons). La dernière fois que j’avais cru en cette superstition, j’avais été admise au CRPE, alors tout me pousse à croire que mon voeu se réalisera. Plus sérieusement, plus que de contempler les édifices religieux de l’intérieur, nous nous sommes surtout attardées dans le cloître de la cathédrale, un endroit magnifique et apaisant.

En fin d’après-midi, Broadway nous attendait ! Petite escale aux États-Unis ? Non, il s’agit simplement d’un des cinémas de Trier, où nous nous sommes allées voir La la Land. Une fois de plus, j’ai pu constater que les Allemands ne sont vraiment pas friands de VO… et nous avons donc entendu Ryan Gosling parler Allemand – ce qui, reconnaissons-le, n’ôte rien à son charisme (Estelle si tu me lis… !). Fort heureusement, les passages chantés étaient tout de même en VO. P., en grande amatrice de films romantiques, s’est régalée pendant les deux heures de la séance (blague).
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Le soir, après un dîner chez L., nous nous sommes rendues au Coyote Café, haut lieu de la salsa le samedi soir à Trier. Aucune de nous n’est experte en danse de salon, mais nous avons pu admirer les talents de la coloc’ de L. – elle aussi Française, et elle aussi professeur des écoles en poste à Trier cette année, mais dans le cadre du programme Jules Verne. La soirée s’est poursuivie et terminée dans un pub irlandais, sans doute bien plus calme au moment où nous y étions que quelques heures auparavant (deux matchs du tournoi des Six nations y étaient retransmis).

Pour le dimanche, c’était une excursion à Erbeskopf, une toute petite station de ski (deux remontées mécaniques) qui nous attendait. Il faut préciser qu’Erbeskopf, avec plus de 800 mètres d’altitude, est le point culminant du Land Rheinland-Pfalz. Après une petite heure de voiture depuis Trier (et tout autant de temps à chanter à tue-tête, accompagnées de CDs, un pot-pourri de nos tubes préférés), nous avons enfin aperçu la neige ! Malheureusement, il n’y en avait pas suffisamment pour que la station soit ouverte, mais nous avons tout de même pu nous aventurer dans les forêts de sapin, et goûter à la fraîcheur du silence propre aux paysages enneigés.

L’appel de l’estomac (et des pieds qui commençaient à se refroidir) nous a reconduites à Trier, dans un restaurant typique allemand. Typique pour les plats… et pour les portions !

C’est donc le ventre plus que bien rempli que nous nous sommes enfin dirigées vers la gare, pour ensuite remonter, P. et moi, vers la Hesse.
Merci les filles pour ce week-end ! Rendez-vous dans un peu moins d’un mois L. pour ton week-end à Kassel, et dans à peine un peu plus d’un mois P. pour mon week-end à Frankfurt aux frais de la reine 😉

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