Dans la série « ma vie est passionnante », je vous informe que j’ai récupéré il y a quelques semaines mon téléphone portable, dans lequel j’avais quelques photos et notes pour certains de mes articles. Et tant que j’y suis, racontons dans les détails : n’envoyez jamais un portable en réparation chez Lagoona Telecom. Sauf si vous ne souhaitez récupérer votre téléphone que quatre mois plus tard – et encore, mon insistance quasi-quotidienne au bout de trois mois a catalysé le traitement de ma demande. Voilà pour l’anti-pub du jour.
Voici donc, quatre mois après le récit de mon voyage à Vienne, l’article détaillé promis sur notre wienere Kneipentour (tournée des bars viennoise) mémorable. Futurs touristes de la capitale autrichienne, il est impossible de ne pas trouver votre bonheur dans la liste ci-dessous, Guirec et moi avons tout testé tous les bars les types d’ambiance (vous remarquerez comme nous sommes des blogueurs dévoués pour nos lecteurs). Avant de vous détailler notre périple, je vous rappelle que l’alcool est à consommer avec modération et je précise tout de même que nous n’avons pas consommé dans chaque bar où nous sommes passés. Il fallait tenir jusqu’au bout de la nuit tournée, et affronter le rude froid de l’hiver autrichien.

  • Le Gasobar. Du nom des Gasometer, résidence étudiante viennoise. Le bar est directement dans la résidence, et comme tout bar étudiant, propose des tarifs imbattables. Pour accéder à la résidence, vous devez connaître un étudiant. Ambiance internationale et étudiante : on y parle davantage l’Anglais que l’Allemand et ceux qui le souhaitent peuvent jouer au baby-foot.
  • Le Rhiz. L’un de ces nombreux bars cachés sous les arcades du U-Bahn. Le soir où nous y étions, il y avait un concert de Nicolas Sturm. Ne me demandez pas qui c’est, je n’en ai aucune idée. Bar pour trentenaires à l’ambiance calme. Et bar de mon premier (et dernier) Spritzer : un vin blanc pétillant qui aurait presque le goût d’eau gazeuse.
  • Le Carina, à quelques pas du précédent. Même type d’ambiance, même type de public.
  • Le Nox, à quelques dizaines de mètres du précédent. La plus grosse arnaque de notre soirée : après avoir déposé nos manteaux au vestiaire de l’entrée, le « videur » avec sa liste nous a vite fait comprendre que nous avions mis les pieds dans une soirée privée. Nous n’avons pas eu le culot de tenter de donner un nom de la liste pour entrer, et nous sommes aussitôt repartis. Le gardien du vestiaire avait à peine fini d’accrocher nos vêtements sur un cintre qu’il nous les a rendus… sans nous rendre la monnaie du vestiaire évidemment. Dommage, car le lieu avait l’air plutôt sympathique : vaste avec un espace à l’étage en mezzanine ouverte.
  • Le B72, juste derrière le précédent. Là encore, un concert était en cours, mais je ne sais pas qui chantait : je sais simplement que la chanteuse était une (belle) blonde qui, à en croire le nombre de clichés pris, plaisait beaucoup au monsieur devant nous. Vu la foule (concert oblige), nous ne nous sommes pas attardés et une chanson et demie plus tard, nous étions déjà en route vers le bar suivant.
  • Le Ride Club et le Club Loco, littéralement sous la station de U-Bahn Nußdorfer Straße. Nous ne les avons aperçus qu’en coup de vent, le bar suivant nous attendait – et quel accueil !
  • The Sign Lounge, à quelques dizaines de mètres des précédents. Notre meilleur (et notre plus cher) bar de la soirée, mais nous ne regrettons pas un seul cent de la dépense. D’ailleurs, ça n’est pas un vulgaire bar : c’est un lounge, subtile nuance. Ici, il y a d’un côté les serveurs, qui vous remettent la « carte » de commande, qui est en fait un véritable livre (nous n’avons pas encore fini de tout lire), et s’occupent du service, de l’autre de véritables barmen, derrière le comptoir. Les voir réaliser les cocktails est un véritable spectacle en soi, ce sont de véritables artistes du cocktail. Et pour finir, les cocktails sont d’une qualité que je n’avais pas encore connue : mes papilles repensent souvent à mon « Mojicolada », dosage parfait à mi-chemin entre un excellent mojito et une toute aussi excellente piña colada. Je ne saurais dire si c’était un mojito au goût de piña colada, ou une piña colada au goût de mojito.
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    Pour que mon Papa ne prenne pas peur : l’oiseau est un faux et ne se mange pas

  • Le Lava Lounge, à quelques centaines de mètres du précédent. Un lounge là aussi, mais bien plus étudiant que le précédent. Vu la carte proposée et les tarifs assortis, pas de doute, ce bar est prisé de la jeunesse viennoise. Il est d’ailleurs troisième du top 3 des bars étudiants à Vienne. Il n’y a même pas eu à compter le nombre de verres vides non débarrassés traînant ici ou là pour constater que sommes arrivés un peu tard pour vivre pleinement l’ambiance du lieu, mais en contrepartie, nous avions l’embarras du choix quant à la banquette sur laquelle s’installer. Cela dit, nous ne sommes pas restés longtemps assis : le DJ mixait encore, et a sans doute apprécié nous voir esquisser quelques pas de danse, cela l’a quelque peu changé des étudiantes déjà bien imbibées qui venaient lui demander de passer quelques-uns de leurs tubes.
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  • Le Gnadenlos, à quelques pas de Schwedenplatz. Plus qu’un bar, c’est un club où, comme dans tout club, il faut se frayer une petite place pour pouvoir espérer danser. Ambiance club plus que bar donc, et public entre la bonne vingtaine et la petite trentaine.
  • Le Roter Engel, dans la rue adjacente à celle du précédent. Un café la journée qui se transforme en music lounge le soir. Ne vous étonnez donc pas de voir les gens danser des danses latines ou de salon juste à côté (quand ce n’est pas sur) des tables. Un bar décontracté pour les trentenaires ou quarantenaires amateurs de danses de couple.
  • Le Look Bar, à une centaine de mètres du précédent. Passage express pour constater que, comme le Lounge Bar, il s’agit d’un bar très apprécié des étudiants… mais que, mieux que son confrère, il est deuxième de ce même top 3 !
  • Le First Floor en avant-dernier, parce qu’il était dans le coin et sur le chemin du dernier bar. Un bar classique, qui paraît presque fade au milieu des anecdotes que l’on peut conter à propos des autres bars de la tournée, mais une adresse à noter tout de même.
  • Le Flex, à une centaine de mètres du précédent en direction du Danube. Nous n’avons assisté à la soirée que de l’extérieur, préférant photographier les lettres scintillantes du lieu.
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Bien évidemment, comment parler de bar à Vienne sans parler du somptueux Loft en haut du Sofitel ? Je vous en avais déjà parlé, nous l’avions fait la veille, et c’est un endroit que je recommande, d’autant que le prix des boissons est vraiment plus que raisonnable pour le lieu.
Vous voilà maintenant parés pour une virée viennoise nocturne !

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