Pour poursuivre la série des visites familiales, mon oncle paternel m’a rendu visite la semaine dernière. Profitant d’un déplacement professionnel à Francfort, il a réussi à se dégager presque vingt-quatre heures pour faire un détour à Kassel. Il sait ce que c’est que de vivre en Allemagne pour avoir travaillé à Francfort pendant quelques années, mais il n’avait jamais eu l’occasion de s’arrêter à Kassel.
Nous (ma soeur et mes frères) sommes ses seuls neveux et nièces, donc forcément ses préférés. Et il est notre seul oncle côté paternel, donc forcément notre préféré. Entre autres privilèges liés à cette unicité, le surnom que sa première nièce lui a donné : Tonton Poulet (même s’il n’est pas policier).

Nous nous sommes retrouvés au café Alex, sur la Friedrichsplatz, où il a profité du wi-fi pour travailler en m’attendant. Lorsque je suis revenue de ma Nachhilfe d’Allemand, je l’ai rejoint et ai commandé un Apfelschorle. En fin d’après-midi / début de soirée, le lieu n’a rien à voir avec ce que j’avais connu le week-end précédent : les lumières sont tamisées, une petite musique d’ambiance habille subtilement l’endroit, et les tables ne sont pas toutes remplies comme un samedi midi. Je garde toujours en tête d’y tester le brunch un prochain week-end.
Après un petit détour chez moi pour déposer valise et affaires du jour, nous sommes ressortis en ville pour dîner. Mon oncle m’avait proposé de choisir un restaurant pour sa soirée à Kassel, c’était l’occasion d’en choisir un que je n’avais pas encore testé. Sympathique proposition, néanmoins périlleuse : vu son domaine de travail, je n’avais pas intérêt à me louper ! J’ai bien relevé le défi, pour la qualité du restaurant et pour le fait que ce dernier propose de délicieux Schnitzel – dont j’ai appris à cette occasion qu’ils lui rappelaient ses années d’expatriation allemande. Un bon point pour moi.

Le lendemain, après avoir dans un premier temps envisagé de rendre visite à Herkules, les horaires de bus et le temps pluvieux nous ont fait préférer l’option brunch à l’allemande. Je savais que deux jours plus tard, j’irais bruncher au Rokkeberg, alors comme pour la veille, j’ai préféré tenter une nouvelle adresse. Mon choix s’est arrêté sur le Eberts, à quelques minutes du Rokkeberg d’ailleurs, mais dans un autre monde lorsque l’on voit qui le fréquente. Avant de nous mettre en route, nous avons passé un appel à mes grands-parents (paternels), non pas vocal, mais par vidéo (FaceTime). Une première pour moi, mais visiblement une habitude pour eux – mes grands-parents sont décidément très modernes !
Nous avons fait l’ouverture du restaurant, et pourtant, le lieu était déjà bien rempli. Si nous étions arrivés ne serait-ce qu’une heure plus tard, nous n’aurions sans doute pas eu de place, ou il nous aurait fallu réserver. Il faut dire aussi que le lieu est fréquenté par de nombreuses femmes riches (ou dont le mari est riche) et oisives avec des enfants en bas âge (le restaurant possède de nombreuses chaises hautes, il est visiblement équipé pour recevoir ce genre de public), ce qui explique l’affluence même un matin en semaine. Néanmoins, le lieu ne doit pas son succès uniquement à son apparence mondaine : la quantité, la qualité et le prix des petits déjeuners proposés convergent plus que raisonnablement. Un second bon point pour moi !

En fin de matinée, nous nous sommes rendus à la gare de Wilhelmshöhe, puis nous nous sommes promenés sous la pluie jusqu’aux Therme. Le brouillard ne nous a pas permis d’apercevoir Herkules. Sur le chemin du retour vers la gare, nous nous sommes aperçus entre deux éclaircies qu’Herkules était enfin apparu. Il eut été dommage de séjourner quelques heures à Kassel sans l’apercevoir !
dscn5611.jpgMerci Tonton Poulet pour ta visite, à la prochaine à Francfort sans doute 🙂

Share: